Editeur :
Electronic Arts
Développeur :
Electronic Arts
Date de sortie :
24 mars 2011
Support : PC
Genre : Gestion / RPG
Norme PEGI 12+
6 avril 2011 - Geek4Life
Les Sims Medieval
Fini l’univers contemporain de la
« maison de poupée virtuelle » !
Electronic Arts révolutionne son
simulateur de vie en nous immergeant
cette fois en plein Moyen- Âge.
Un changement de cap intéressant,
mais…
Formidable best-seller de l’industrie du jeu vidéo (avec plus de 100 millions
d’unités vendues), la saga « Les Sims » ne cesse de nous émerveiller. À l’heure où
le troisième opus se renforce avec l’arrivée massive de « kits » et de
« suppléments », Electronic Arts nous livre en parallèle un nouveau produit :
« Les Sims Medieval ». Disponible exclusivement sur PC, ce nouvel opus n’est pas
réellement – comme on pourrait le penser - une simple transposition du gameplay
à la sauce moyenâgeuse. L’esprit « bac à sable » est ici métamorphosé en jeu
d’aventure dirigiste où il faut progresser au fil des quêtes. Pour le coup, il s’agit
d’un vrai dépaysement ! Une prise de risque qu’il faut saluer même si, fait certains,
ces profonds changements - aussi bien sur le fond que sur la forme – ne seront pas
du goût de tous. L’aventure – accompagnée d’une bonne dose d’humour ! -
commence par la création de votre avatar. Sans surprise, nous retrouvons l’éditeur,
présent dans « Les Sims 3 », ajusté pour l’occasion. Toujours aussi simple et
performant, cet outil offre des possibilités de retouches physiques et
morphologiques particulièrement poussées ! Naturellement – Moyen Âge oblige -,
la garde-robe est en accord avec l’époque des princesses et des chevaliers… Une
fois satisfait par le look de votre personnage (où celui généré de façon aléatoire
par l’ordinateur), il vous faut terminer l’étape en déterminant ses traits de
caractère et points de faiblesse. Simple et efficace. Après quoi, direction le fameux
« mode vie » où l’on retrouve notre héros en compagnie d’une ribambelle de PNJ
avec qui vous pouvez discuter et interagir. À vous de déterminer si votre
personnage sera jovial, impoli ou carrément méchant… La prise en main ne pose
aucun problème particulier (mise à part la caméra un poil rigide), car l’interface
est, elle aussi, issue du troisième opus des « Sims ». En revanche, les mécanismes
sont assez vite répétitifs et nettement moins souples qu’auparavant.
Un gameplay incomparable…
Outre la disparition du mode « construction », « Les Sims Medieval » tranche avec
les précédentes productions en raison du choix des développeurs qui ont opté pour
une approche « jeu de rôle » basée sur l’accomplissement de quêtes. Profond
changement qui apporte, il est vrai, un peu de sang neuf là où les derniers opus
n’étaient qu’une amélioration de la « maison de poupée » revisitée par Will Wright.
Avec une dizaine de « professions » (dont souverain, chevalier, marchand, barde,
prêtre, espion…), le soft bénéficie d’une durée de vie très correcte. Par contre, en
matière de rejouabilité, une fois l’ensemble des quêtes remplies il n’est pas certain
que vous repartirez à l’aventure comme c’est le cas avec Les Sims 3. Reste que l’on
passe un agréable moment à collecter les « pointes de quêtes » et à placer de
nouveaux bâtiments (qui génèrent plus de contenu (par exemple : une caserne
= l’ajout d’un chevalier). A évoluer aussi dans les divers lieux : salle du trône,
marché, cathédrale, monastère, logement de l’espion, tour de la sorcellerie,
hôpital, forge… Il est également possible de meubler certains de ces lieux (comme
dans les autres épisodes de la saga), de réussir les quêtes de plusieurs manières…
et même de vivre le quotidien d’un Roi (accessible dès l’introduction !). Ou encore
de chasser, commercer ou faire la cuisine. Bref, « Les Sims Medieval » est
globalement accrocheur, y compris si vous êtes réceptif aux jeux de rôle. Il est
toutefois indispensable de ne pas chercher à le comparer constamment au jeu
«Les Sims 3 ». Car malgré des similitudes, cet opus offre une approche
radicalement différente des précédents...
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On retrouve l’ambiance visuelle des Sims transposée au Moyen Âge. Le résultat est plutôt
réussi, même si la caméra est un peu figée. On apprécie tout spécialement les animations des
personnages qui fait mouche, le tout agrémenté d’une bonne dose d’humour.
Electronic Arts effectue un virage à 180° avec cet épisode. La gestion / simulation de vie se
métamorphose en un jeu de rôle dirigiste. Tout le monde ne sera pas client, mais pour le coup
cette initiative est vrai régal !
Comme toujours, la bande-son a bénéficié d’un soin tout particulier. On retrouve le langage
« Sims », des musiques moyenâgeuses et des bruitages en parfaite adéquation avec l’esprit du
soft. Une immersion concluante…
Le changement de gameplay influe sur la rejouabilité. Les Sims Medieval se sera pas aussi
addictif que Les Sims 3, malgré tout - si vous accrochez au concept -, pour passerez de bons
moments à progresser dans cet univers.
Electronic Arts décline ingénieusement la saga en nous proposant un jeu de rôle
médiéval. Toujours aussi grand public et doté d’une bonne dose d’humour, le soft
est très divertissant. Les nombreuses quêtes vous occuperont un bon moment. En
revanche, attention à ne pas faire l’amalgame avec Les Sims 3 ! Les mécanismes
ne sont que « cousins éloignés ». Une bonne initiative qui donne du sang neuf au
Sims !
“ Une bonne initiative qui donne
du sang neuf au Sims ! ”
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Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ L’univers médiéval
+ Les quêtes
+ 10 professions
+ L’humour
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