Editeur :
Epic Games
Développeur :
People Can Fly
Date de sortie :
24 février 2011
Supports : PC / PS3 / Xbox 360
Genre : FPS
Norme PEGI 18+
3 mars 2011 - Geek4Life
Bulletstrom
Digne héritier de la saga «Painkiller»,
Bulletstrom est un concentré de
testostérone ! Né de la collaboration
de People Can Fly et Epic Games, le
soft redéfinit notre vision du FPS tout
en évitant de – simplement - décliner
un concept existant. Un détonnant
cocktail à mi-chemin entre sauvagerie
et subtilité !
L'année 2011 s'annonce particulièrement riche pour les fans de FPS... Entre
« Crysis 2 » (EA), « F.E.A.R 3 » (Warner Bros), « Homefront » (THQ) ou encore
« Duke Nukem Forever » (2K Games), les amateurs de gunfights virils seront
sérieusement sollicités ! En parallèle à ces blockbusters - nettement moins
attendus, mais tout aussi prometteur -, « Bulletstorm » fait son entrée sur PC,
Playstation3 et Xbox 360. Disponible depuis le 23 février 2011, le nouveau FPS des
pères de « Painkiller » nous a immédiatement conquis par la beauté de ses
environnements et plus encore, par un gameplay résolument orienté « exutoire ».
En effet, celui-ci alterne efficacement phases de frénésie et subtilité. Original et
plutôt esthétique, le jeu du studio « People Can Fly » vient sérieusement rivaliser
avec les plus prestigieuses licences du marché. Dans son registre – de
divertissement ultra-bourrin -, peu de productions parviennent à un tel niveau
d'amusement. Le gameplay s'articule autour de trois axes : l'exploration des
niveaux, l'utilisation d'un lasso futuriste (qui permet - d'une touche - de ligoter un
adversaire, puis de le happer violemment jusqu'à vous) et enfin les « skillshots »
(système de combo pour exécuter un ennemi « avec classe »). Ces derniers sont
au centre du gameplay, car essentiels pour marquer des points ! Concrètement,
votre principal objectif sera d'effectuer ces achèvements spectaculaires, parmi une
gamme évolutive. À terme, vous disposerez d'une panoplie de plus d'une centaine
de mises à mort. En complément de ces enchaînements, les mouvements
d'interaction s'effectuent d'un simple bouton. À l'instar des violents coups de pied
de Gray (le héros). En revanche, il est étonnant qu'il ne sache pas sauter. Ce choix
est heureusement compensé par un système ingénieux de glissades sur de longues
distances. Peu réaliste il est vrai, au point que certains passages rivalisent
carrément avec la mise en scène – extrêmement spectaculaires - de « Mirror's
Edge » (EA / Dice) !
Un petit FPS qui a tout des grands...
Aussi bon sur le fond que sur la forme, Bulletstrom est à recommander à tous les
amateurs de jeux vidéo matures et « simples d'accès ». Élément central du
contenu, la campagne solo vous immerge dans un univers futuriste où vous
incarnez le soldat (alcoolique) Gray. Au cours de la cinématique d'intro, notre héros
s'est écrasé sur Stygia, la planète la plus dangereuse de l'univers... Très
rapidement la progression en milieu hostile va s'effectuer en trio. Celui-ci est
composé de Gray (votre avatar), Ishi (un cyborg schizophrène) et de la jeune
Trischka. Ensemble, ils devront – sans cesse – se frayer un chemin dans cet enfer
et repousser d'innombrables assauts... Sur fond de trahison, le scénario est plutôt
bien ficelé, mais est avant tout propice à de multiples scènes d'action mémorables !
Les mécanismes sont d'ailleurs relativement peu délicats... On retrouve,
notamment, une grande quantité de barils explosifs - bien connus des amateurs de
FPS – et même la possibilité de donner de violents coups de pieds (façon « Might &
Magic Dark Messiah) afin d'envoyer les ennemis s'empaler sur divers éléments du
décor (cactus, panneaux électriques, etc.). La norme PEGI (18+) est donc
parfaitement justifiée. Autre effet sympathique :, un « bullet time » s'enclenche
après un coup de pied afin que le joueur ait le temps de viser – précisément - une
partie spécifique du corps de son adversaire projeté dans les airs suite à l'impact.
Concernant les armes, nous retrouvons un arsenal assez conventionnel pour un
FPS (pistolet, fusil à pompe, fusil d'assaut...). Avec le temps, il est appréciable de
pouvoir débloquer un tir alternatif pour chaque arme. Dans la continuité de
« Painkiller » ou de l'illustre « Unreal Tournament III » (Midway). Les développeurs
ont clairement misé sur l'aspect défouloir... Et ça fonctionne ! Au point de flirter
quelquefois avec la confusion générale lorsque l'on enchaîne frag sur frag à un
rythme effréné.
Près de huit heures en solo
Quant à l'intérêt du soft, il est bien présent et sans cesse renouvelé grâce à de
nouveaux environnements (plutôt esthétiques). Et le fait que l'on retrouve - dans la
pure tradition du genre - une collecte d' armes à débloquer au fil de l'aventure,
ainsi que de nouveaux « skillshots » toujours plus impressionnant. Bref, la recette
est efficace. Pour terminer les présentations, en plus de la compagne solo - qui se
termine en approximativement huit heures -, « Bulletstorm » propose de jouer en
local contre des vagues de bots ou en mode multijoueur en ligne (uniquement
accessible via le Pass). Donc, attention si vous achetez vos jeux d'occasion,
prévoyez d'acheter un nouveau « Pass ». Concernant l'aspect technique, People
Can Fly et Epic Games ont fait du très bon travail. Les décors (intérieurs /
extérieurs) sont très détaillés avec beaucoup de caractère. Quant aux personnages,
ils sont – eux aussi - parfaitement modélisés en 3D et disposent d'animations
faciales convaincantes. Seul léger défaut technique à souligner : certaines textures
tardent un peu à s'afficher. Ce désagrément n'est pas nouvea. Il est dû au moteur
graphique utilisé : l'Unreal Engine 3. Hormis cela, retenez que l'on passe un
agréablement moment. Certes ce n'est pas un jeu pour intellectuel, mais pour peu
que vous soyez réceptif aux jeux de tirs exutoires, « Bulletstrom » figure parmi les
indispensables !
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L'Unreal Engine 3 est ici parfaitement maitrisé. Les environnements comme les personnages
disposent d'une excellente modélisation. Tout au long du jeu, la mise en scène fait
franchement honneur au studio « People Can Fly ». Seul léger défaut : certaines textures
tardent à s'afficher.
Ultra-nerveux et très accessible, Bulletstorm est un parfait exutoire ! Si la trame scénaristique
n'est pas inoubliable, la progression captive grâce à la présence de contenus à débloquer
(nouvelles armes, tirs secondaires, etc.). Certes, il ne faut pas être allergique à la frénésie
ambiante, mais dans le petit monde du FPS Bulletstorm est une franche réussite.
Entre les thèmes, les doublages (VF) plutôt convaincants et des bruitages immersifs,
Bulletstorm dispose d'une bande-son de qualité. De quoi savourer la progression en
s'émerveillant dans les somptueux paysages en arrière-plan...
Avec près de huit heures en solo, la durée de vie n'est pas énorme, mais vous pouvez
facilement prolonger l'expérience via des affrontements « hors ligne » contre les bots et/ou
grâce au mode multijoueur en ligne (accessible via le Pass).
Nouvelle référence des FPS virils sur PC, Playstation3 et Xbox 360, «Bulletstrom»
est une franche réussite. Simple à prendre en main, original par son gameplay
– exutoire - et doté de graphismes séduisants, le jeu de « People Can Fly » est un
indispensable si vous rechercher à vous défouler sans trop vous creuser les
méninges... Certes, techniquement il n'est pas parfait (légers bugs et retards
d'affichage de certaines textures), mais dans l'ensemble on ne regrette son achat
à aucun moment !
“ Le jeu de « People Can Fly » est un
indispensable si vous rechercher à vous
défouler sans trop vous creuser
les méninges...”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ Le gameplay fou furieux
+ Le lasso et les armes
+ La centaine de « skillshots »
+ Jouer à 4 en ligne
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