Test : Crysis 2

Editeur : Electronic Arts Développeur : Crytek Date de sortie : 24 mars 2011 Supports : PC / PS3 / Xbox 360 Genre : FPS Norme PEGI 16+

3 avril 2011 - Geek4Life Crysis 2 Après les succès de “Crysis” (2007) et “Crysis Warhead” (2008), Electronic Arts et le studio Crytek nous livrent une suite sur PC et consoles ! Exit l’ambiance paradisiaque héritée de FarCry… Disponible depuis le 18 mars 2011, Crysis 2 nous offre un condensé d’action hollywoodienne, dans les décombres de la ville de New York dévastée par une invasion aliens… Un rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs de FPS ! Jeu vidéo événement de l’année 2011, « Crysis 2 » fait une arrivée remarquée… Disponible simultanément sur PC, Playstation3 et Xbox 360, le nouveau FPS des studios Crytek se révèle tout aussi bluffant que ses aînés. Sous les traits du soldat « Alcatraz », vous évoluez dans les décombres de la « Grosse Pomme », muni de la fameuse nano-combinaison 2.0. À l’instar des précédents opus, le gameplay repose essentiellement sur les possibilités incroyables qu’offre votre armure. D’une simple touche (ou bouton), notre héros bénéficie d’une résistance accrue, d’une force physique surhumaine ou d’un camouflage optique le rendant quasiment invisible ! Sans compter qu’il peut démultiplier sa vitesse de déplacement… Idéal pour fuir une zone regorgeant d’ennemis. Bref, nous retrouvons instantanément ce qui avait fait la force de « Crysis » en 2007. Un gameplay jouissif, nerveux et riche en possibilités tactiques. Et ce d’autant plus qu’il est couplé avec un excellent level design (propice aux guet-apens). Autre point fort : une belle collection d’armes est mise à votre disposition. Comme dans les premiers opus, vous pourrez librement les personnaliser avec l’ajout d’un silencieux, d’une barlow ou d’une visée laser... Concrètement, vous aurez accès aux traditionnels pistolets, fusils à pompe, automatiques, lance-roquettes, fusils de précision, grenades, charges de C4... et autres ustensiles. Doté d’une mise en scène hollywoodienne, qui évoque fortement celle de « Call of Duty : Modern Warfare », « Crysis 2 » ne lésine pas sur la surenchère visuelle. La progression se renouvelle constamment, alternant phases d’assaut et d’infiltration. Que ce soit à pied ou à bord de véhicules, en intérieur (dans le métro new-yorkais) ou en extérieur (sur les toits), Crytek nous immerge d’un bout à l’autre du jeu. Et laisse des souvenirs marquants. A l’exemple du passage dans le tunnel ou de l’attaque du bâtiment qui vous abrite par un hélicoptère. Ou le fait de tenir la position face aux aliens… Cette suite est-elle encore meilleure ? À ce stade des présentations, abordons maintenant l’aspect purement technique. D’autant que « Crysis » (premier du nom) fait, aujourd’hui encore, figure de mètre étalon sur PC. Testé à partir de la version Playstation3, Crysis 3 s’est révélé spécialement bluffant. Réalisé avec le moteur graphique « CryEngine 3 », le soft bénéficie de graphismes spectaculaires, agrémentésde somptueux effets de lumière et d’ombres dynamiques. La zone d’affichage est relativement vaste (regarder le haut des gratte-ciels est vertigineux !) et l’on s’étonne que le jeu tourne sans ralentissement ! Pour rappel, en 2007, même avec une nouvelle configuration il fallait se contenter des réglages au minimum pour bénéficier d’un frame-rate convenable. En revanche, pour ce qui concerne les textures, c’est une autre histoire… Les précédentes productions sur PC (Crysis / Crysis Warhead) étaient à la limite du photoréalisme. Avec « Crysis 2 », ce n’est pas franchement le cas. Certes, c’est plutôt esthétique et bien réalisé. Mais il ne faut pas observer les textures de trop près… Sans doute, le résultat tient-il au fait d’avoir adapté le soft sur PS3 et Xbox 360. Sans être laid, le résultat est bien moins fin en comparaison des versions PC de Crysis et Crysis Warhead avec toutes les options graphiques en mode « ultra » (sous Windows Vista). Autre petite déception : il n’est plus possible d’abattre les arbres en tirant dessus. Là encore, on devine qu’il a fallu faire des concessions pour que le jeu soit multi plates-formes… Au niveau du gameplay, cette suite est encore plus orientée « FPS scripté » que dans « Crysis Warhead » ! Les fans du premier volet seront donc déçus en ayant l’impression d’avancer dans un couloir. Plus gênant : l’intelligence artificielle accuse des ratés. Il n’est pas rare de croiser un ennemi qui tourne en rond ou qui ne réagit pas immédiatement en croisant votre route. Malgré ces (quelques) défauts, retenez que l’expérience reste tout de même très agréable. La mise en scène – hollywoodienne - fait honneur à la Playstation3 et à la Xbox 360. Electronic Arts nous livre indéniablement le plus beau jeu vidéo sur cette génération de console. Concernant le contenu, la campagne solo dispose d’une durée de vie solide et riche en rebondissements. Quant aux fans de jeux en ligne, ils auront de quoi se défouler en exploitant – au mieux – la nano-combinaison 2.0. dans des parties extrêmement nerveuses ! En résumé, « Cryis 2 » ne surpasse pas vraiment ses prédécesseurs en raison de quelques carences techniques (IA, textures, aliasing, physique revue à la baisse), mais reste tout de même un excellent FPS sur PC et console. Geek4Life.fr Testé à partir de la version PS3, le soft s'est montré particulièrement convaincant sur les plans de la technique et de la mise en scène. Crytek nous offre là le summum sur cette génération de consoles. Attendez-vous à vous émerveiller à mainte reprise devant la beauté des graphismes en HD. Ceux-ci sont d'ailleurs agrémentés de somptueux effets de lumière et d’ombres dynamiques. En revanche, contrairement à ce que nous pouvions espérer, « Crysis 2 » ne parvient pas à surpasser son prédécesseur en raison de certaines textures légèrement fades et de l'impossibilité d'abattre les arbres (via le moteur physique). Malgré cela, attendez-vous à du grand spectacle ! « Crysis 2 » s'apparente nettement plus à un « Call of Duty » que son prédécesseur. Le jeu regorge de scripts et offre un environnement étriqué façon « couloir ». Malgré ce choix, il est toujours aussi plaisant d'utiliser la fameuse nanocombinaison (Version 2.0). Le système de camouflage optique permet de nombreuses approches tactiques et dépayse efficacement les amateurs de FPS « traditionnels ». Simple à prendre en main, le jeu ne souffre que d'un seul défaut majeur : l'intelligence artificielle. Celle-ci est bien moins réussie que dans les précédents opus. Reste que ce déluge d'action est un vrai plaisir ! Il est très appréciable de pouvoir choisir la langue en début de partie. La localisation française est réussie. Le jeu des comédiens sonne juste. Les bruitages et musiques sont d'excellente facture. Au point de rivaliser sans mal avec une superproduction hollywoodienne. Bref, une excellente bande-son ! Avec près de dix heures de jeu en solo et un mode multijoueur résolument nerveux, « Crysis 2 » dispose d'une durée de vie très correcte. La progression scripte et l'effet « couloir » de la campagne seront indéniablement un frein en matière de rejouabilité. Reste qu'il est toujours aussi plaisant d'utiliser la nano-combinaison et de se rentre invisible... À l'heure où le premier opus reste encore la référence graphique sur ordinateur, « Crysis 2 » débarque en force sur PC, Playstation3 et Xbox 360 ! Manette en main, cette suite offre - une fois de plus - un excellent rendu visuel. Tout en conservant une bonne dose de fun grâce à la fameuse nano-combinaison. Bien que très séduisant d'un bout à l'autre de la campagne, le jeu de Crytek ne réalise pourtant pas un sans faute. L’intelligence artificielle se révèle « capricieuse ». Plus questions d’abattre les arbres. Certains textures sont nettement moins photo-réalistes que celles de l'opus de 2007. Concernant le gameplay, le soft change également d'approche avec une progression extrêmement scriptée, davantage orienté « Call of Duty ». Rien de catastrophique, mais le sentiment de liberté est amoindri. Quant au multijoueur, il prolonge agréablement la durée de vie du jeu en nous proposant une bonne dose d'affrontements musclés. Bref, un très bon jeu, mais légèrement décevant en regard de la qualité – exceptionnelle – du premier épisode.