Editeur : Electronic Arts Développeur : BioWare Date de sortie : 10 mars 2011 Supports :  PC / PS3 / Xbox 360 Genre : RPG/Action Norme PEGI 18+ 21 mars 2011 - Geek4Life Dragon Age II Après le franc succès de « Dragon Age Origins », Electronic Arts et le studio Bioware, nous livrent une deuxième mouture encore plus nerveuse ! Disponible simultanément sur PC, Playstation3 et Xbox 360, « Dragon Age II » se montre nettement plus orientée action. Un choix qui s'adapte parfaitement aux consoles, mais risque de provoquer quelques grincements de dents de la part des        fans de RGP... Véritable pépite du jeu vidéo mature, « Dragon Age Origins » nous avait littéralement conquis en 2009. Esthétique, original et doté d'un gameplay - digne de l'illustre « Baldur's Gate » (BioWare) -, le soft d'Electronic Arts n'a pas tardé à être unanimement adopté par les amateurs de RPG sur PC et consoles. De ce fait, l'arrivée d'une suite – le 10 mars 2011 - constitu un événement majeur !  Disponible sur PC, Playstation3 et Xbox 360, « Dragon Age II », ce second volet marque de profonds changements aussi bien sur le fond que sur la forme. A commencer par la dominance – prépondérante - des phases de combats. Exit les quêtes pacifistes ! Dorénavant, c'est le plus souvent la manière forte qui devient la règle. De plus, là ou l'exploration et l'aspect « role play » (bien connu des amateurs de JDR « papier ») constituaient les bases du premier volet, « Dragon Age II » se montre incroyablement plus limité. L'interaction avec les PNJ est minimaliste. Certes, on retrouve le fameux système de dialogue à choix multiples proposé (entre autres) par « Mass Effect 2 » (EA / BioWare) mais, au final, il ne s'agit (majoritairement), que de prétextes à de nouveaux combats. Le résultat est donc on ne peut plus bourrin ! Fait certain : ce changement de cap ne sera pas vu d'un très bon œil par les puristes du genre. En revanche, il présente l'avantage d'être nettement plus accessible aux néophytes et donc au grand public. Agréable également, cette approche RPG/action s'adapte plus facilement aux versions consoles. Autre grand changement : l'action démarre sur les chapeaux de roue. Votre héros et sa famille quittent précipitamment le domaine familial pour échapper aux Engeances (des créatures maléfiques assoiffées de sang). À ce propos, dans la pure tradition du genre, c'est à vous de concevoir votre avatar, en début de partie, en choisissant parmi une sélection de plusieurs archétypes (homme, femme, guerrier, voleur, etc.). Les amateurs de jeux de rôle ne seront pas dépaysés... Du RPG au « hack & slash »... Quant au rendu graphique, il monte d'un cran avec des décors intérieurs/extérieurs particulièrement soignés. On pense en particulier à la cité – lorsque notre groupe rejoint les réfugiés parqués à l'entrée de la ville - et à l'ambiance des souterrains. Même constat, tout aussi positif, concernant le bestiaire et l'animation des personnages. La mise en scène est, elle aussi, plus cinématographique. Dès l'introduction, avec l'ogre et la sorcière métamorphosée en dragon, le joueur est transporté dans l'univers médiéval fantastique. Les âmes sensible doivent savoir que le jeu est très sanglant. Il n'est pas rare de voir le visage d'un des héros couvert d'hémoglobine (d'où mention PEGI « 18+ »). Quant aux plans de caméra, ils subliment efficacement les passes d'armes. Ce qui ravira les amateurs de combats épiques. Testée à partir de la version Playstation3, la qualité graphique s'est révélée très correcte pour un RPG console. Nous avons toutefois relevé quelques clippings, de légers défauts d'animation (laquelle est un peu trop figée pour une production 2011) mais, dans l'ensemble, le soft tient la route ! C'est davantage au niveau du gameplay que les joueurs les plus exigeants trouveront à redire. Car, en dehors des innombrables combats, « Dragon Age II » est assez limité et répétitif. Il est donc préférable de le voir comme un bon « hack & slash » en HD. D'autant plus que l'intelligence artificielle affiche quelques ratés. Heureusement, tout cela est compensé par un contenu toujours correct. Comptez plusieurs dizaines d'heures pour faire le tour de la campagne et des innombrables missions annexes. Naturellement, au fil de l'aventure, vos personnages seront de plus en plus puissants et vous pourrez les améliorer en débloquant de nouvelles compétences et pouvoirs. On retrouve également l'artisanat accessible à tous les membres du groupe et la possibilité de se « téléporter » en cliquant sur un lieu de la carte. En conclusion, “Dragon Age II” n'est pas un mauvais jeu, mais il s'avère décevant en regard de la qualité – exceptionnelle – de son prédécesseur. Un jeu à recommander à tous les amateurs de RPG/Action et de « hack & slash ».                        Geek4Life.fr Dragon Age II bénéficie de graphismes relativement soignés. On apprécie tout spécialement la modélisation des décors intérieurs et extérieurs. En revanche, on constate un léger manque de diversité lors de l'exploration de certains lieux. Reste que le saut qualitatif devrait satisfaire les fans de RPG/Action. Pour le coup, on a rapidement le sentiment que BioWare a simplifié le gameplay à la hache ! Beaucoup plus simple et nerveux - pour séduire un plus large public (mature) -, Dragon Age II bifurque du « RPG » de référence au statut de « hack & slash » ultra-bourrin. Forcément cela fait un choc. Si l'ambiance musicale est globalement en parfait accord avec l'ambiance médiévale fantastique, la localisation VF s'avère mi-figue, mi-raisin... L'immersion n'est pas toujours optimale. Certaines voix manquent cruellement de conviction. Malgré tout, rien de catastrophique à signaler concernant la bande-son. Des dizaines d'heures de jeux entre la quête principale et les nombreuses quêtes annexes. Si vous recherchez la nouvelle référence des RPG, « Dragon Age II » n'est pas franchement à la hauteur. En revanche, c'est un bon « hack & slash » sur console HD.   Résolument orienté action – avec d'innombrables combats -, « Dragon Age II » tranche radicalement avec son prédécesseur. De ce fait, les fans de RPG (Baldur's Gate, Neverwinter Nights, etc.) risquent fort de ne pas adhérer à ce revirement de positionnement. En revanche, les néophytes et amateurs de « hack & slash » - grand public - ont toutes les chances d'être conquis par cette approche « simplifiée ». En résumé, « Dragon Age II » apparaîtra tel un blasphème pour certains et du pain béni pour d'autres. A vous de trancher !   Dragon Age II apparaîtra tel un blasphème pour certains et du pain béni pour d'autres.   Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? + Le background + Le gameplay simplifié + Les combats  + La durée de vie Autres idées de Tests...