Editeur : THQ Développeur : Kaos Studios Date de sortie : 18 mars 2011 Supports :  PC / PS3 / Xbox 360 Genre : FPS Norme PEGI 18+ 19 mars 2011 - Geek4Life Homefront FPS événement de l'éditeur THQ, « Homefront » débarque en force sur PC, Playstation3 et Xbox 360. Reposant sur un gameplay nerveux et une mise en scène fortement scriptée, que vaut réellement ce jeu de tir hollywoodien ? A l'heure où « Call of Duty » et « Medal of Honor » ont enfin abandonné l'ambiance Seconde Guerre mondiale, THQ suit le mouvement et nous immerge à son tour en 2027, au cœur d'un confit moderne. Attendu au tournant par tous les fans de FPS, « Homefront » est aujourd'hui disponible simultanément sur PC, Playstation3 et Xbox 360. Réalisé par Kaos Studios – les pères de « Fuel of War » – le soft dépeint l'invasion des États-Unis par la Corée du Nord sur fond de crise pétrolière. Un background plutôt original... Par sa mise en scène particulièrement efficace, le soft nous embarque immédiatement dans l'ambiance sombre d'un pays ravagé par la guerre. Famille exécutée devant son enfant, charnier, restes d'un avion de ligne éparpillé dans un quartier d'habitation, assaut sanglant à l'arme lourde sur des habitations civiles... Rien ne nous est épargné. Dans « Homefornt » vous prenez part à l'action sous les traits d'un pilote américain. Après un bref récapitulatif des événements qui ont conduit à l'occupation des Etats-Unis, le jeu démarre à bord d'un bus où notre personnage assiste impuissant à de multiples exécutions sommaires, alors que l'armée Coréenne le conduit dans un camp. Etant donné la trame du scénario,  on ne s'étonne pas de la classification PEGI « 18+ ». Sans éventer les diverses subtilités de l'histoire, sachez tout de même que vous progressez - en escouade - épaulé par la résistance américaine. En alternant assauts et phases d'infiltration avec, notamment, un redoutable fusil de sniper. Dans la pure tradition du genre, vous collectez sur votre route divers accessoires (dont du C4) et nombre d'armes. Dont un pistolet, un fusil à pompe, divers automatiques et des grenades. Autre point fort du jeu de THQ, lors de certains passages, vous avez accès à des drones et véhicules ! Ce qui renouvelle agréablement l'expérience et dynamise la progression. Simples à prendre en main et plutôt ergonomiques, les commandes sont instinctives. Aucune difficulté n'est à signaler de ce côté. En revanche, mieux vaut progresser à couvert, car l'intelligence artificielle ne fait aucun cadeau ! Particulièrement agressive, celle-ci n'hésite pas à vous déloger en vous envoyant des grenades ou carrément au corps à corps. À l'instar d'un « Call of Duty » (Activision), « Homefront » repose sur d'innombrables scriptes. Chaque zone regorge d'ennemis et d'explosions pour un résultat digne des meilleures progressions hollywoodiennes. De bonnes idées, mais une réalisation perfectible... A ce stade des présentations, « Homefront » semble bien parti pour concurrencer « Call of Duty Black OPS » (Activision). Hélas, si le scénario et le concept sont très accrocheurs, d'un point de vue technique, « Homefront » peine sérieusement à convaincre ! Premièrement, au niveau des graphismes. Testé à partir de la version Playstation3, le soft affiche énormément d'aliasing qui s'ajoute à celui de la console et, pour le coup, cela saute vraiment aux yeux. Toujours concernant le rendu visuel, les textures sont majoritairement minimalistes. À l'heure où Electronic Arts s'apprète à commercialiser « Crysis 2 », le jeu de Kaos Studios date déjà sérieusement... Second défaut majeur, l'intelligence artificielle des alliés fait constamment pester ! Dès que l'on doit franchir une porte ou monter une échelle, il faut composer avec le timing de vos coéquipiers. Sans quoi les déplacements sont terriblement laborieux. Sans compter une campagne solo qui se termine en près de cinq heures et de nombreux bugs de collision (explosion qui vous soufflent par delà les murs, problèmes de balistique, etc.). Malgré tout, les amateurs de FPS – peu exigeants – auront de quoi passer de bons moments. Le mode solo offre certaines scènes mémorables. Quant au mode multijoueur, il est nettement plus abouti et prolonge l'expérience en LAN ou en ligne via trois modes de jeux. Le multijoueur s'articule autour de deux modes « deathmatch » (en solo et en équipe) et d'un mode de captures de zones qui rappelle fortement « Battlefield » (EA / Dice). Concernant les « maps » pour pouvez zigouiller vos amis en ligne dans sept cartes distinctes qui regorgent de positions stratégiques. Attention si vous achetez vos jeux d'occasion, seuls les possesseurs de versions « neuves » peuvent profiter du multijoueur. Les autres doivent payer un supplément pour disposer d'un nouveau code d'activation. En conclusion, « Homefront » n'est clairement pas le hit que nous espérions. Il faut compter avec quelques carences techniques et un gameplay dirigiste fortement marqué « couloirs ». Malgré tout, son background original et sa nervosité en font un titre sympathique. À recommander aux amateurs de FPS multijoueur.                        Geek4Life.fr La mise en scène hollywoodienne et percutante séduira sans difficulté les fans de « FPS modernes ». En revanche, mieux vaut savoir - à l'heure de la sortie de « Crysis 2 » (EA / Crytek) -, que le rendu global manque singulièrement de finesse. De nombreuses textures sont minimalistes et s'accompagnent de quelques ralentissements d'affichage. Dans la continuité des FPS scriptés, « Homefront » aurait pu s'imposer parmi les références du genre. Malheureusement, en raison d'une intelligence artificielle limitée et capricieuse, de bugs de collision et d'une bonne dose d'actions répétitives, on a vite le sentiment d'évoluer dans un couloir. Rien de dramatique, mais face à une concurrence de plus en plus élitiste, le rendu aura du mal à convaincre les joueurs les plus exigeants. Mieux vaut le savoir... Les doublages en VF et les bruitages sont très corrects, mais ne rivalisent pas avec l'efficacité des musiques particulièrement épiques et adaptées à l'ambiance hollywoodienne. Une vraie réussite à ce niveau. La campagne solo se termine en une poignée d'heures, mais vous pouvez prolonger l'expérience avec le multijoueur qui permet à 32 participants de s'affronter. Celui-ci se découpe en deux modes et sept maps riches en opportunités tactiques. Les deux modes sont plutôt classiques, mais offrent de quoi rentabilisent convenablement l'achat.   « Homefront » était attendu parmi les meilleurs FPS de l'année 2011. Manette en main, nous sommes contraints de reconnaître que le jeu de THQ ne parvient pas à s'imposer. Si la mise en scène est plutôt efficace et le scénario intéressant, la faible qualité des textures et de l'intelligence artificielle ne peut que décevoir. Reste que l'ambiance hollywoodienne fait mouche dès l'introduction. Un bon divertissement, à condition de ne pas être trop exigeant.   Un bon divertissement, à condition de ne pas être trop exigeant.   Geek4Life Pourquoi faut-il l’acheter ? + Le background + Le multijoueur + Les armes et véhicules + La mise en scène Autres idées de Tests...