Editeur :
Ubisoft
Développeur :
Ubisoft
Date de sortie :
18 novembre 2010
Supports : PC / PS3 / Xbox 360
Genre : Action
Norme PEGI 18+
23 novembre 2010 - Geek4Life
Assassin’s Creed Brotherhood
Combats de cape et d'épée,
cascades dignes des meilleures
productions hollywoodiennes ,
chevauchées à cheval…
Assassin's Creed Brotherhood a
tout du blockbuster ! Et comme si
sa réalisation visuelle ne suffisait
pas pour nous déduire, Ubisoft
enfonce le clou en y ajoutant trois
modes multijoueurs. En un mot :
un indispensable !
Un an après la sortie d'Assassin's Creed 2, Ubisoft renchérit déjà avec un
troisième opus sobrement appelé « Assassin's Creed Brotherhood ». Vous évoluez
- une nouvelle fois - sous les traits d'Ezio Auditore, un assassin redoutablement
agile et meurtrier. Avec cette nouvelle aventure, le joueur est immédiatement
propulsé au cœur d'une aventure épique dans une (belle) reconstitution de Rome
au XVe siècle. Bonne nouvelle si vous avez déjà parcouru l'épisode précédent : le
scénario continue l'histoire, là où elle s'était arrêtée à la fin du deuxième volet.
À ce stade, Eizio Auditore a enfin récupéré la Pomme d'Edena (un puissant
artefact) et se repose en famille, à la villa de Monteriggioni. Mais l'ambiance
« vacances » va vite tourner court... Car à peine le tutoriel passé et l’aide apporté
pour retrouver l'ingénieur en charge des canons de la cité qu'il faut fait face à un
siège ! Le château-fort est pris pour cible et vous voilà confronté à une situation de
crise où il vous faut courir sur les remparts en direction des dits canons pour
repousser l'envahisseur. Face à vous, de multiples tours mobiles se dressent autour
du château assiégé, des hordes d'archers et de fantassins font mouvement.
Le tout, soutenu par des rangées de canons qui mettent à mal les murs de la cité...
À vous de repousser l'ennemi en utilisant les pièces d'artillerie de l'ingénieur du
château, puis d'aller vous battre au corps à corps avec les Borgia déjà présents sur
les remparts. Ce démarrage « mouvementé » en met plein la vue ! La mise en
scène est cette fois encore parfaitement maitrisée et le rendu visuel impressionne,
malgré quelques légères carences techniques. Notamment des clippings et
certaines textures un peu fades pour une production de 2010. Après quoi, vous
avez droit à une séquence dans le présent, sous les traits du héros Desmond Miles
– le descendant d'Altaïr et d'Ezio. Là, il vous revient d’explorer les souterrains du
château (assiégé à l'époque d'Ezio) et de mettre en place l'installation de
« l'animus ». La fameuse machine qui permet de voyager dans l'ADN de Desmond.
La trame scénaristique est toujours aussi originale, avec la guerre qui oppose les
Templiers aux Assassins. Une fois l'animus opérationnel - après que Desmond ait
rétabli le courant dans une des salles de la villa de Monteriggioni -, vous repartez
illico pour le XVe siècle afin de découvrir une fidèle reconstitution de Rome et de
ses rues animées.
Jamais Rome n'a été modélisée avec un tel soin
dans un jeu vidéo !
À l'instar de Venise et de Florence dans Assassin's Creed 2, les décors de Rome
sont extrêmement immersifs et détaillés. Reprenant les excellentes bases des deux
précédents volets, le gameplay nous permet - dès les premières minutes de jeu -
de s'élancer sur les façades afin de les escalader (avec une incroyable souplesse !),
de se balancer sur les poutres, puis d'aller courir de toit en toit. La distance de vue
est impressionnante et donne un sentiment de liberté grisant en plus des
innombrables acrobaties, dont le fait de pouvoir désarçonner un cavalier pour lui
dérober son cheval. Plus fort encore : il est fréquent d'enchaîner une multitude de
cascades à un rythme effréné. Ce qui donne à l'action un rendu hollywoodien
particulièrement plaisant. Sur le plan de la prise en main, le jeu s'apprivoise
rapidement, via des commandes instinctives et une ergonomie bien pensée.
À ce propos, l'affichage de l'ATH est paramétrable à tout moment. De quoi
satisfaire tous les joueurs. Toujours au niveau du gameplay, il est possible
d'acheter son équipement chez les divers marchands et de participer à des
combats épiques « seul contre tous ». À ce propos, notre héros dispose de
nombreuses armes dévastatrices : épée, dague, arbalète... et, bien sûr,
la fameuse lame rétractable. Sympathique : Ezio peut également monter à cheval
et combattre du haut de sa monture. Il peut aussi nager et utiliser une barque
pour explorer le Tibre ! La mise en scène est extrêmement soignée, tout comme
la qualité de la bande-son. Bruitages, musiques et dialogues (localisés VF) :
Ubisoft n'a pas fait les choses à moitié. Sur le plan de la construction des missions,
le jeu en a définitivement fini avec la monotonie tant reprochée au premier opus.
Assassin's Creed Brotherhood se renouvelle constamment. Comme au sein de la
villa du précédent volet, il fau rénover divers bâtiments et détruire les tours des
Borgia pour vous approprier la ville. Mais il convient d’être prudent pour échapper
à la vigilance des gardes qui n'hésitent pas à vous traquer jusque sur les toits !
Autre bonne nouvelle : Ubisoft agrémente la campagne solo d'un mode
multijoueurs (une première dans l'histoire de la série !). Subdivisé en trois options
ce dernier permet des parties palpitantes où, par exemple, le chasseur doit mettre
à mort sa cible, tout en étant lui-même la proie d'un autre assassin...
Un concept qui aurait très bien pu voir le jour dans la série « Hitman »
(IO Interactive). Mais, pour le coup, c'est Ubisoft qui innove et nous dépayse
des traditionnels « deathmachs » et autres « captures de drapeaux ».
Une excellente initiative ! De quoi booster encore un peu la durée de vie de la
campagne solo qui se boucle en une quinzaine d'heures. Honorable pour un jeu
d'action. En conclusion, Assassin's Creed Brotherhood n'est certes pas
irréprochable sur le plan technique (clippings, aliasing, IA perfectibles et
quelques saccades), mais bénéficie d'une mise en scène si travaillée que le jeu
nous envoûte d'un bout à l'autre de l'aventure. Un excellent cru que nous
recommandons vivement !
Geek4Life.fr
Un an après la sortie d'Assassin's Creed 2, nous retrouvons le même moteur graphique utilisé
pour nous immerger dans les rues de Rome au XVe siècle. D’un point de vue esthétique, ce
nouvel opus force le respect, mais techniquement il faut composer avec nombre de clippings et
de textures contestables. Un peu décevant pour une licence aussi prestigieuse, mais quel
plaisir de déambuler dans cette reconstitution plus réaliste que jamais. Un grand moment de
l'histoire du jeu vidéo !
Nous retrouvons les bases des précédentes moutures renforcées par de nouveaux mouvements
et quelques ajouts bienvenus. La prise en main est, une nouvelle fois, très intuitive. En
appuyant sur deux boutons, Ezio escalade les façades et s'élance de toit en toit avec une
incroyable agilité ! Les combats ont été enrichis (via un redoutable coup de pied) et l'on
apprécie de pouvoir compter sur l'aide de nouvelles recrues. En solo, comme en multijoueurs,
Ubisoft nous livre un jeu de très grande qualité.
Une nouvelle fois, la bande-son fait mouche d'un bout à l'autre de l'aventure. L'équipe en
charge de cette partie a fait un excellent travail. Entre les doublages (VF) parfaitement
interprétés, les bruitages – ultra-réalistes – et des musiques dynamiques et toujours en accord
avec l'action, Assassin's Creed Brotherhood nous immerge dès l'introduction.
Pour ce troisième opus, nous retrouvons une nouvelle campagne solo qui conduit notre héros à
Rome pour y accomplir de multiples missions. De quoi nous occuper près d'une quinzaine
d'heures. Mais ce n'est pas tout ! Pour la première fois, Ubisoft nous offre un mode
multijoueurs. À vous d'éliminer vos cibles sans que vous deveniez vous-même la proie... Tout
un art, qu'il vous faudra maîtriser pour vous imposer en ligne.
Nouvelle démonstration coup de poing d'Ubisoft, Assassin's Creed Brotherhood est
l'un des jeux évènement de la fin d'année ! Reprenant les excellentes bases des
deux premiers opus, cette suite nous immerge à Rome au XVe siècle, sous les
traits de l'assassin Ezio, pour un condensé d'action d'une rare intensité. Entre une
campagne solo captivante, un gameplay enrichi et l'arrivée de modes
multijoueurs, Assassin's Creed Brotherhood est bien parti pour figurer en bonne
place sur les listes de Noël. Un achat sans risque !
“ Assassin's Creed Brotherhood n'est certes
pas irréprochable sur le plan technique (...),
mais bénéficie d'une mise en scène si travaillée
que le jeu nous envoûte d'un bout à l'autre de
l'aventure. Un excellent cru que nous
recommandons vivement ! ”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
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+ Le multijoueur
+ Rome en 3D
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